Dans la chambre nuptiale il faisait un froid noir,cosmique.
avec le grincement de Saturne,
lorsqu'il veut échapper à l'étreinte de l'anneau,
ou comme un bouchon de verre,
lorsqu'il crisse sur le col de verre de la bouteille.
Il a dévissé son bras droit,
comme un pas de vis d'obus.
Et il a dévissé son bras gauche,
comme une fusée svelte,métallique.
Et il a dévissé la prothèse de sa jambe droite,
en jurant comme un mécano près du moteur grippé,
et il a dévissé la prothèse de sa jambe gauche,
et son armature gémissait sur le fer,
comme dans une halle de chaudronnerie.
J'ai rampé près de son coeur,
j'ai posé ma tÊte sur sa poitrine,
j'ai écouté les battements de son coeur.
Il ne grinçait,ni ne tintait,ni n'explosait -
il palpitait.
Des brins d'herbe avaient poussé,tout autour,
un museau de lièvre surgit entre des branches de coudrier,
un ciel,une bande laiteuse de nuage.
Alors,enfin,j'ai pleuré.
Maria Banuş
Qué bonito texto (una vez más)
ResponderEliminarMe alegro que te haya gustado Buffalo 66.
Muchas gracias ;)
Dziękuję!
ResponderEliminarNie ma za co.
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